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Après une première exposition publique en juillet 2022, la peintre et psychologue Océane Fouet revient à avec de nouveaux portraits qu’elle expose cette fois à la galerie Walk of arts de Papeete. Plutôt que sur les violences, l’artiste a voulu se concentrer sur le thème de « La résilience des Maohi »
Elle y prend goût et le public aussi. Océane Fouet expose ses œuvres pour la deuxième fois en moins d’un an. En effet jusqu’en juillet dernier, cette psychologue spécialisée dans la criminologie, n’avait jamais osé dévoiler son travail au public. « J’ai toujours fait du dessin, toujours créé un petit peu mais on ne le montrant jamais », confie-t-elle. Une pudeur qui s’est en partie estompée en voyant de l’émotion que dégagent ses œuvres auprès de son entourage. Des proches qui l’ont convaincu de faire découvrir ses productions pleines de sens au grand public. Elle saute alors le pas et expose une première collection de portraits, baptisée « Here ma te hae – Aimer avec violence » au concept store Art’griculture, en juillet dernier. « Je trouvais ça trop intime, ajoute encore Océane. C’étaient des fragments de vie que l’on m’a livrés et qui m’ont touché ». Des portraits mais aussi des témoignages écrits qu’elle adosse à chaque œuvre et qui ne laisse personne indiffèrent.

Dans la continuité de cette première exposition, elle propose cette fois une trentaine de peintures sur le thème de la « Résilience des maohi – Noa atu te mauiui a nu’nu ». Ou la capacité des Polynésiens et Polynésiennes à faire face aux traumatismes. « Ce travail-là, il aborde vraiment les ressources des ta’ata tahiti pour s’en sortir », explique la psychologue. De la peinture à l’huile ou à l’acrylique sur du bois, du tissus et d’autres supports avec « toujours des portraits » mais aussi la présence d’éléments de la terre, de l’océan, des animaux, des tupuna et tout ce qui lie à la famille. Des éléments qui selon Océane Fouet, sont des outils clé pour atteindre la résilience.

Avril 2023 
Journalistes : CHARLY RENE  et VAITIARE PEREYRE-GOBRAIT 

 

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